M. Rashmi Kothary

Ph. D., scientifique principal

photo of Dr. Rashmi Kothary

M. Kothary est directeur scientifique adjoint et scientifique principal à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa. Il a obtenu un doctorat en biochimie de l’Université de la Colombie-Britannique avant d’effectuer un stage de recherche postdoctorale dans les laboratoires de Mme Janet Rossant, Ph. D., à l’Institut de recherche de l’Hôpital Mount Sinai de Toronto, et de M. Azim Surani, Ph. D., à l’Université de Cambridge, au Royaume-Uni. Durant ces années de formation, il a commencé à s’intéresser à l’utilisation de souris transgéniques en vue de la modélisation de la pathologie de certaines maladies. En 1990, il est revenu au Canada pour entreprendre sa carrière de chercheur indépendant à l’Institut du cancer de Montréal. Arrivé à l’IRHO en 1998, M. Kothary a été titulaire de la chaire universitaire de recherche en santé sur les troubles neuromusculaires, et il est actuellement professeur à l’Université d’Ottawa. Ses travaux de recherche actuels se concentrent sur l’étude des facteurs extrinsèques et intrinsèques importants pour la myélinisation et la remyélinisation à médiation oligodentrocytique du système nerveux central (dans le contexte de la sclérose en plaques), ainsi que sur la compréhension de la pathogenèse de l’amyotrophie spinale et la recherche de nouveaux traitements pour cette maladie infantile aux effets dévastateurs. Il a siégé au conseil consultatif scientifique de la Société canadienne de la SP, de la Muscular Distrophy Association (MDA) et de Cure SMA, et il agit comme examinateur pour les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), les National Institutes of Health (NIH) et les Hôpitaux Shriners pour enfants.

Question et réponses avec M. Kothary

Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à la recherche sur la SP? Qu’est-ce qui vous incite à poursuivre des travaux dans ce domaine?

J’ai commencé à m’intéresser à la SP dans le cadre de travaux que nous menions pour mieux comprendre les fonctions biologiques de base qui régulent les cellules myélinisantes des systèmes nerveux central et périphérique. Nous cherchions plus précisément à comprendre comment ces cellules spéciales développent et maintiennent leur morphologie complexe. Je suis toujours inspiré par la nécessité de trouver des traitements régénératifs pour les personnes atteintes de SP.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans la recherche et quels sont les plus grands défis auxquels vous faites face?

L’aspect le plus emballant du travail en laboratoire est l’interaction avec les stagiaires. J’aime les regarder évoluer et devenir des chercheurs indépendants. Les moments où nous crions « eurêka! » sont rares, mais l’attente en vaut la peine. Il est toutefois difficile de maintenir un financement adéquat pour assurer la poursuite des travaux de recherche.

Quelle importance accordez-vous à la collaboration et dans quelle mesure y avez-vous recours dans le cadre de vos travaux de recherche?

Étant donné le manque de financement qui caractérise le milieu de la recherche à l’heure actuelle, il est essentiel de travailler en collaboration avec d’autres équipes et d’autres établissements. De plus, l’expertise complémentaire vient renforcer les conclusions et la validité des résultats.

Dans quelle mesure le soutien fourni par la Société canadienne de la SP vous permet-il de mener à bien vos travaux de recherche?

Nous sommes extrêmement reconnaissants envers la Société canadienne de la SP et tous les donateurs qui offrent leur soutien à la recherche. Je veux leur dire que sans cette subvention, notre étude prendrait fin. Il faut également souligner les efforts importants que déploie la Société de la SP pour attirer des étudiants et contribuer à la formation de ces derniers, qui constituent la prochaine génération de chercheurs dans le domaine de la SP.