Dre Daria Trojan

Professeure agrégée

photo of Dr. Daria Trojan

La Dre Trojan est physiatre, c’est-à-dire médecin spécialiste de l’appareil locomoteur et de la réadaptation. Son travail clinique est centré sur la prise en charge de personnes atteintes d’une maladie neurologique, telle la sclérose en plaques. Elle mène aussi des études cliniques sur la fatigue et les troubles du sommeil dans le contexte de la SP. La Dre Trojan est titulaire d’un baccalauréat en chimie obtenu au Swarthmore College, à Swarthmore, en Pennsylvanie; d’un diplôme en médecine de l’Université du Connecticut, à Farmington, dans le Connecticut; ainsi que d’une maîtrise en épidémiologie et en biostatistique de l’Université McGill, à Montréal. Elle a effectué sa résidence en physiatrie et en réadaptation au Columbia-Presbyterian Medical Center, affilié à l’Université Columbia, à New York, ainsi qu’au University Hospital de l’Université de Boston, au Massachusetts. Après avoir terminé sa formation clinique, elle a entrepris un stage en recherche clinique de trois ans en tant que boursière à l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal. La Dre Trojan continue de se consacrer à des travaux de recherche clinique à temps partiel depuis qu’elle fait partie du personnel de l’Institut et l’hôpital neurologiques de Montréal, affilié à l’Université McGill. Ses premiers travaux de recherche portaient sur le syndrome post-poliomyélitite, et, depuis 2002, la Dre Trojan s’intéresse aussi à la sclérose en plaques.

Questions et réponses avec la Dre Trojan

Qu’est-ce qui vous a amenée à vous intéresser à la recherche sur la SP? Qu’est-ce qui vous incite à poursuivre des travaux dans ce domaine?

J’ai commencé à m’intéresser à la SP dans le cadre de ma pratique auprès de patients aux prises avec d’importantes difficultés liées à la fatigue ainsi qu’en travaillant avec mes collègues de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal. Nous avons un très bon groupe de recherche spécialisé en SP, lequel me soutient relativement aux travaux que je consacre à cette maladie. Mes patients sont aussi une source d’inspiration qui m’incite à poursuivre des travaux dans ce domaine.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans la recherche et quels sont les plus grands défis auxquels vous faites face?

Ce qui me plaît le plus au sujet de mes travaux sur la SP est le fait que ceux-ci m’amènent à collaborer avec des collègues en vue d’améliorer les soins destinés aux personnes atteintes de cette maladie et de rehausser la qualité de vie de ces dernières. Parmi les défis que j’ai à relever figurent, d’une part, le travail d’organisation nécessaire à la réalisation d’une étude et, d’autre part, le recrutement de participants que peuvent rendre difficile les exigences à respecter pour mener l’étude en question.

Quelle importance accordez-vous à la collaboration et dans quelle mesure y avez-vous recours dans le cadre de vos travaux de recherche?

La coopération entre des chercheurs de divers domaines de compétence est essentielle à la réalisation de mes travaux de recherche. L’étude que je mène actuellement implique la collaboration entre deux établissements, à savoir l’Université McGill et l’Université de Montréal, ainsi que la contribution de spécialistes de diverses disciplines médicales et d’une statisticienne. Je suis physiatre, et le cochercheur principal avec qui je dirige l’étude est le Dr John Kimoff, pneumologue et spécialiste du traitement des troubles du sommeil. Les autres chercheurs qui participent à cette étude sont les Drs Pierre Duquette, Amit Bar-Or et Yves Lapierre, neurologues, les Drs Vincent Jobin and Marta Kaminska, pneumologues et spécialistes du traitement des troubles du sommeil, ainsi que Mme Andrea Benedetti, Ph. D., statisticienne. Mon étude ne pourrait être envisagée sans le concours de tous ces collaborateurs.

Dans quelle mesure le soutien fourni par la Société canadienne de la SP vous permet-il de mener à bien vos travaux de recherche?

Le soutien de la Société de la SP est indispensable aux travaux que mes collaborateurs et moi avons entrepris. Sans l’appui de cet organisme, il nous serait pratiquement impossible de mener notre étude.

Si vous pouviez poser une ou plusieurs questions à une personne vivant avec la SP qui pourraient vous aider à concevoir une étude, quelles seraient-elles?

Quel est le symptôme de SP auquel nous devrions nous intéresser en priorité dans le cadre de nos travaux de recherche?