Biomarqueurs de la SP durant la grossesse et la période post-partum

Date de début du financement
Date de fin du financement
Montant du financement
50,000$
Établissement(s)
Hôpital St. Michael’s
Région(s) géographiques(s)/province(s)
Ontario
Chercheur(s)/chercheuse(s)
Objectif(s) d’impact
Traitements et soins

Résumé :

  • Les poussées de sclérose en plaques (SP) sont moins fréquentes durant la grossesse, mais jusqu’à 30 p. 100 des femmes atteintes de SP en subissent une au cours des trois mois suivant l’accouchement.
  • Étant donné que les examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM) ne sont pas effectués systématiquement durant la grossesse, la mesure des taux sanguins de biomarqueurs découverts récemment (tels que la protéine NfL [de l’anglais neurofilament light chain; chaîne légère des neurofilaments] et la protéine GFAP [de l’anglais glial fibrillary acidic protein; protéine acide fibrillaire gliale]) durant la grossesse permettrait de surveiller l’activité de la maladie inflammatoire et la progression des incapacités chez les femmes enceintes atteintes de SP et de les comparer à celles observées chez des témoins sains.
  • L’étude de recherche dont il s’agit ici aidera les scientifiques à mieux comprendre comment tirer parti de ces nouveaux biomarqueurs sanguins pour surveiller les femmes atteintes de SP durant leur grossesse et pour repérer celles qui sont exposées à un risque élevé de poussées post-partum, l’objectif étant d’optimiser la prise en charge des femmes enceintes atteintes de SP.

Description de l’étude :

La SP se déclare le plus souvent chez des femmes aptes à procréer. Les poussées de SP sont moins fréquentes durant la grossesse, mais de 14 à 30 p. 100 des femmes atteintes de SP en subissent une au cours des trois mois suivant l’accouchement. Il est difficile de prédire quelles femmes seront aux prises avec une poussée post-partum. Quoi qu’il en soit, il importe de prévenir les poussées pour préserver la santé des femmes qui ont la SP. Il est également important de mieux comprendre comment repérer celles qui sont exposées à un risque élevé de poussées post-partum afin d’optimiser la prise en charge de la SP, notamment de planifier la reprise d’un traitement modificateur de l’évolution de cette maladie pendant la période post-partum. L’examen que l’on utilise le plus souvent pour surveiller la SP est l’IRM, mais il ne peut être effectué durant la grossesse. Fait intéressant, de nouveaux biomarqueurs, notamment la protéine NfL sérique et la protéine GFAP, permettraient de surveiller l’activité de la maladie inflammatoire et la progression des incapacités. Il suffirait pour cela d’effectuer une analyse sanguine. On ignore pour l’instant comment la grossesse et le post-partum influent sur ces biomarqueurs chez les femmes atteintes de SP et s’ils peuvent servir à surveiller les poussées avant, pendant et après la grossesse.

Dans le cadre de cette étude de recherche, la Dre Krysko comparera les taux sanguins de ces biomarqueurs chez des femmes enceintes, dont certaines femmes atteintes de SP. Elle évaluera également si ces taux augmentent durant la grossesse et après l’accouchement. Pour ce faire, elle suivra des femmes atteintes de SP et des femmes exemptes de cette maladie tout au long de leur grossesse et leur fera passer des analyses sanguines chaque trimestre et après l’accouchement en vue de mesurer leurs taux de protéine NfL sérique et de protéine GFAP.

Retombées potentielles :

Cette étude aidera les scientifiques à mieux comprendre comment tirer parti de nouveaux biomarqueurs sanguins pour surveiller les femmes atteintes de SP avant, pendant et après la grossesse et pour repérer celles qui sont exposées à un risque élevé de poussées post-partum, l’objectif étant d’optimiser la prise en charge des femmes enceintes atteintes de SP.

État d’avancement de l’étude :

En cours.