Nouvelles stratégies de promotion de la réparation intrinsèque suivant la démyélinisation

Date de début du financement
Date de fin du financement
Montant du financement
297,783$
Chercheur(s)/chercheuse(s)

Résumé

  • La stimulation électrique et la réduction intermittente de la quantité d’oxygène dans la moelle épinière d’animaux blessés améliorent la capacité naturelle d’autoréparation du système nerveux.
  • On ne sait pas encore si ces deux méthodes pourraient être bénéfiques dans un contexte de sclérose en plaques (SP).
  • L’équipe de recherche se propose :
    • d’utiliser des modèles de SP aboutissant à un processus de démyélinisation pour déterminer si une stimulation électrique et une réduction de la quantité d’oxygène permettraient la réparation de la myéline.

Description de l’étude

L’équipe de Mme Valerie Verge, Ph. D., a réussi à améliorer les mécanismes d’autoréparation du système nerveux chez des rats en réduisant brièvement la quantité d’oxygène dont ils disposaient pour respirer ou en leur envoyant de brèves impulsions électriques au moyen d’un électrostimulateur ou en combinant ces deux méthodes. La nouvelle étude de cette équipe consiste à déterminer si ces deux techniques peuvent stimuler la réparation des lésions subies par les cellules nerveuses de la moelle épinière et par la myéline chez la souris. Des expériences similaires visant à améliorer la régénération seront menées sur des souris porteuses d’une maladie semblable à la SP. Les études ayant été menées à terme par l’équipe de recherche de Mme Verge indiquent qu’une brève stimulation électrique des neurones démyélinisés modifie l’activité de cellules immunitaires nocives, appelées « macrophages », qui se mettent alors à activer les mécanismes de réparation, au lieu de favoriser une réponse pro-inflammatoire. La stimulation électrique permet également la mobilisation de cellules appelées « précurseurs d’oligodendrocytes » qui se transformeront en cellules productrices de myéline, processus favorisant la remyélinisation. Les travaux que mènent actuellement Mme Verge et ses collaborateurs permettront aussi d’en savoir plus sur les effets d’une brève réduction de la quantité d’oxygène visant à promouvoir la réparation de la myéline dans le contexte de la SP. Mme Verge espère que ces techniques de stimulation amélioreront la remyélinisation tout en protégeant les axones ayant été fragilisés par les lésions qu’ils ont subies, et qu’elles répondront ainsi à un objectif thérapeutique primordial pour les personnes atteintes de SP.

Retombées potentielles : Grâce à des stimulations électriques et à une brève réduction de la quantité d’oxygène, il est possible d’agir sur le système nerveux afin d’améliorer sa capacité d’autoréparation, ce qui constitue une approche thérapeutique prometteuse pour les personnes atteintes de SP.

État d’avancement de l’étude : Terminée.