Rencontrez Gay

Gay, résidente de Winnipeg (MB)

large.jpg

En tant que donatrice de la Société canadienne de la SP, Gay se distingue par un parcours quelque peu différent de celui des autres donateurs. Le lien qu’elle a avec la SP n’est pas direct. En effet, c’est la passion qu’elle éprouve à la fois pour la musique et la science qui motive le soutien qu’elle apporte à la Société de la SP.

Alors qu’elle était une enfant introvertie, Gay n’avait pas d’autre ambition que d’étudier la musique. Bénéficiant de l’appui de ses parents quant à la réalisation de ce rêve, elle a pu étudier le piano au Royal Conservatory of Music, à Toronto, jusqu’à la 12e année. C’est à l’issue de cette formation que Gay a dû faire un choix : continuer d’étudier la musique ou se consacrer à la science, son autre passion. Elle a finalement opté pour des études en science. Après l’obtention d’une maîtrise en biochimie, Gay a travaillé dans le domaine de la recherche sur le cancer pendant neuf ans. Puis, à l’âge de 34 ans, elle est retournée sur les bancs de l’université pour devenir vétérinaire – réalisation dont elle est particulièrement fière.

Durant les années qu’elle a passées à étudier la musique au conservatoire, Gay a découvert l’œuvre de Jacqueline du Pré, violoncelliste brillante de nationalité britannique qui a influencé des générations d’interprètes de musique classique. Or, cette musicienne exceptionnelle a reçu un diagnostic de SP en 1973 et a dû renoncer à sa carrière de violoncelliste à l’âge de 28 ans, lorsqu’elle a commencé à perdre ses sensations dans les doigts. Elle est décédée en 1987, alors qu’elle n’avait que 42 ans. Bien que sa carrière fût courte, Jacqueline du Pré fait partie des plus grands violoncellistes de tous les temps. « En raison de mon intérêt pour les maladies à médiation immunitaire et de mon désir d’honorer la mémoire de Jacqueline du Pré, que j’admirais beaucoup, la Société canadienne de la SP est l’un des organismes caritatifs que je soutiens en priorité », explique Gay.

Selon Gay, l’avancement de la recherche sur la SP est primordial. « La SP est indéniablement une maladie invalidante, qui peut frapper sans crier gare et littéralement priver de leur vie les personnes qui en sont atteintes ». Et Gay d’ajouter : « Je suis absolument convaincue que lorsque les chercheurs auront percé l’énigme de la sclérose en plaques, ils trouveront les réponses grâce auxquelles il sera possible de contrer bien d’autres maladies connexes. »

Gay et son mari pensent qu’il importe d’appuyer la collectivité autant que possible, et Gay estime qu’elle et son mari sont chanceux de pouvoir le faire. En plus de soutenir la Société de la SP, ils font des dons au profit d’un certain nombre d’organismes caritatifs à l’œuvre dans divers domaines, tels les arts, la protection de l’environnement et la conservation de la faune, la santé et l’action communautaire.

Retraitée depuis 2020, Gay dispose maintenant de plus de temps pour jouer du piano et voyager avec son mari. L’une de ses destinations préférées est une petite ville qui s’appelle Zermatt, située au pied du mont Cervin, en Suisse. « Nous aimons faire de la randonnée sur les montagnes environnantes, monter plus haut que les nuages, là où la vue est tout simplement époustouflante », s’exclame Gay. « Et en haut de ces montagnes se trouvent de fantastiques restaurants français où vous pouvez déguster un délicieux repas avant d’entamer la descente vers la vallée. Je peux encore le faire, mais à l’âge de 70 ans, je commence à me demander pendant combien d’années encore je serai en mesure de m’adonner à ce type d’activité physique. En raison de la pandémie, nous n’avons pas pu retourner là-bas l’an dernier pour y faire de la randonnée, mais j’espère que nous pourrons renouveler l’expérience au moins une fois. »