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Nous respectons le droit des gens de prendre leurs propres décisions relativement à leur santé personnelle. La Société de la SP a récemment diffusé les résultats préliminaires non encore publiés de l’essai canadien sur l’IVCC, qui avait pour but de vérifier si le traitement de l’IVCC permettait d’atténuer les symptômes de la SP. Ces résultats préliminaires laissent supposer que l’intervention visant à traiter l’IVCC serait inefficace pour le traitement de la SP
Parler à votre médecin du test de dépistage de l'IVCC et des interventions pratiquées contre cette affection
Les médecins veillent d'abord et avant tout à protéger votre santé, ce qui implique de s'assurer que tout traitement auquel vous êtes soumis est sans danger pour vous (ou que vous en comprenez bien les risques), qu'il est potentiellement efficace et qu'il est conforme à la déontologie. Si, après en avoir parlé avec votre ou vos médecins, vous décidez de vous soumettre à une intervention contre l'IVCC, faites-le-leur savoir.
L'IVCC est une affection hypothétique dont les méthodes de
dépistage sont nombreuses. On peut par exemple recourir à des
technologies d'imagerie de haute resolution pour visualiser
(obtenir des images) les principales veines qui transportent le
sang du système nerveux central (cerveau et moelle épinière)
jusqu'au cœur. Cette méthode est utilisée pour déceler ce qu'on
croit être les indicateurs clés de l'IVCC :
Pour en apprendre davantage sur les méthodes de diagnostic de l'IVCC, rendez-vous ici (en Anglais seulement).
On peut trouver dans de nombreux pays des centres où les
interventions contre l'IVCC sont pratiquées. Si vous voulez
subir une intervention contre l'IVCC, explorez toutes les
possibilités offertes en Amérique du Nord avant d'étudier les
propositions des pays outre-mer. Sans être une intervention
majeure, la veinoplastie est effractive. Des complications
peuvent survenir, et elles sont parfois graves. Une
intervention post-opératoire est quelquefois nécessaire. Si un
suivi doit être assuré, il serait bon que vous ayez rapidement
accès à votre équipe médicale et que vous puissiez communiquer
dans votre propre langue.
Posez les questions suivantes au personnel du ou des centres qui vous intéressent :
Pour en apprendre davantage sur les centres qui offrent des interventions contre l'IVCC, rendez-vous ici.
Techniques de dilatation veineuse
Endoprothèse
Dans certains cas, une endoprothèse est implantée. Il faut
savoir que les endoprothèses actuelles sont conçues pour les
artères et non pour les veines. Or, les risques associés à ces
dispositifs augmentent lorsqu'ils sont implantés dans les
veines : ils peuvent migrer (se déplacer) et entraîner la
formation de caillots. Il faut ajouter que des complications
sérieuses sont particulièrement courantes chez les personnes
qui reçoivent une endoprothèse. Dans sa première étude, le Dr
Zamboni n'a pas eu recours à ces dispositifs et en déconseille
d'ailleurs l'utilisation.
L'implantation d'une endoprothèse comporte de plus grands risques que la dilatation par ballonnet :
Selon ce qu'on en sait, des milliers de personnes auraient subi une intervention contre l'IVCC. Les résultats rapportés varient grandement d'une personne à l'autre. Certaines déclarent que leur examen de dépistage n'a révélé aucune obstruction veineuse. D'autres n'ont remarqué que peu de changement dans leurs symptômes, sinon aucun. D’autres ont constaté une amélioration allant de modérée à spectaculaire.
D'après les premières études du Dr Zamboni, le traitement serait bénéfique contre la forme rémittente de SP et non contre les formes progressives de la maladie, et une resténose (réapparition du rétrécissement veineux) a été observée chez 47 % des participants dans les 18 mois suivant l'intervention.
Les résultats préliminaires non encore publiés de l’essai pancanadien sur l’IVCC indiquent que l’intervention visant à traiter l’IVCC est inefficace pour le traitement de la SP.
Les modificateurs de l'évolution de la SP (MÉSP) ont fait
l'objet d'essais cliniques rigoureux avant d'être homologués.
D'une part, ils diminuent la fréquence des poussées de SP dans
une proportion allant de 33 % à 68 % selon le médicament
utilisé et, d'autre part, ils freinent l'aggravation des
incapacités entraînées par cette maladie. On déconseille
vivement de cesser de prendre votre MÉSP sans avoir obtenu
l'approbation de votre neurologue ou de votre médecin.
L'association d'un MÉSP et d'une intervention contre l'IVCC ne semble augmenter aucun risque. Cela dit, si des études et des essais sont justifiés, ils nous en apprendront davantage sur le sujet.
Le coût des interventions contre l'IVCC varie d'un centre à
l'autre. La plupart de ces centres semblent demander entre 5
000 $ et 9 000 $ USD.
Il serait également bon de tenir compte des frais liés aux déplacements, à l'hébergement, à la vaccination, s'il y a lieu, etc.
Nous détenons de l'information sur l'innocuité et les risques
des interventions, mais nos données restent insuffisantes. Il
est par ailleurs complexe d'obtenir des réponses définitives en
ce qui a trait à l'innocuité et aux risques des méthodes de
diagnostic et de traitement de l'IVCC étant donné que la
méthodologie et les appareils utilisés dans le dépistage et les
interventions pratiquées actuellement ne sont pas encore
uniformisés. Bien qu'on dispose d'information sur l'innocuité
des interventions pratiquées sur les artères, il n'y en a guère
sur les veines et le système veineux.
Cependant, nous savons que les risques ne sont pas
négligeables.
Il importe que les personnes en quête de données sachent qu'à
la suite d'interventions contre l'IVCC, des incidents
thérapeutiques ont été rapportés, y compris des décès. Selon la
revue Annals of Neurology, une personne est décédée d'une
hémorragie cérébrale dans le cadre d'un traitement
anticoagulant, médicament souvent prescrit lors de
l'implantation d'une endoprothèse dans un vaisseau sanguin.
Dans un autre cas, un Canadien est décédé de complications
survenues durant une intervention chirurgicale de suivi
effectuée après l'installation d'une endoprothèse au Costa
Rica.
Risques à court terme et à long terme
Lorsque les gens évaluent les risques des interventions, ils ne tiennent souvent compte que des risques immédiats ou à court terme, dont certains sont relativement rares :
Les risques à long terme comprennent :
Si vous croyez présenter une complication d'une intervention contre l'IVCC, consultez un médecin immédiatement. Pour confirmer la présence d'un caillot sanguin, le médecin commencera par vous poser des questions. Veillez à lui transmettre toute l'information que vous avez sur votre récente intervention.
Les caillots sanguins se forment souvent petit à petit dans les veines. Le processus peut prendre des heures et s'accompagner d'œdème, de douleur et d'une décoloration de la région atteinte. Si un membre (par ex. un bras ou une jambe) est touché, il pourra être gonflé, rouge, chaud et sensible.
Si le caillot s'est détaché et a migré vers les poumons (embolie pulmonaire), les symptômes comprendront de l'essoufflement et de la douleur. Cette complication est très sérieuse et peut mettre en danger la vie du patient. Lorsque le médecin soupçonne la présence d'un caillot sanguin dans vos poumons (embole pulmonaire), il peut d'abord ausculter vos poumons afin de déceler tout bruit respiratoire anormal causé par une inflammation du tissu pulmonaire.